Saint Benoît (+547)

C’était un jeune noble de Nursie, en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice. Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques. Benoît s’enfuit, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu. Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté. Les moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer. Ils en sont décontenancés et tentent de l’empoisonner. Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c’est ainsi que va naître la Règle bénédictine. La jalousie d’un prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au mont Cassin qui deviendra le premier monastère bénédictin. Il y mourra la même année que sa soeur sainte Scholastique. Emportées au Moyen Age d’une manière assez frauduleuse, ses reliques sont désormais sur les bords de la Loire, à Fleury-sur-Loire, devenu Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret).

Quand tu entreprends une bonne action, demande-lui, par une très instante prière, qu’il la parachève. Alors celui qui a déjà daigné nous compter au nombre de ses fils n’aura pas un jour à s’attrister de nos mauvaises actions.

(Règle de saint Benoît, Prologue)

Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).