St Antoine le Grand (+356)
Ermite en Egypte. C’était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Egypte. Mais la question de son salut le tourmentait.
Préoccupé par ce qu’il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrit la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église.
Et c’est là qu’il entend l’Evangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence : ce texte s’adresse à lui, pense-t-il, et aujourd’hui même. Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie, habitant un fort militaire abandonné. Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l’apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine. Des disciples viennent le rejoindre et pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu’érémitique. C’est pourquoi il est considéré comme « le père des moines ». Attentif à la vie contemporaine de l’Eglise, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens. Le père des moines s’éteint à 105 ans. Plus que les faits merveilleux de sa vie, retenons ses paroles et les enseignements qu’il donnait à ses disciples : « Efforçons-nous, leur disait-il, de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau, c’est-à-dire la charité, la douceur et la justice… Les épreuves nous sont, en fait, profitables. Supprimez la tentation et personne ne sera sauvé. »
Antoine interpella la vision : « Pourquoi n’as-tu pas paru dès le commencement pour faire cesser mes douleurs ? » – La voix se fit entendre : « J’étais là, Antoine, j’attendais pour te voir combattre. Puisque tu as tenu, que tu n’as pas été vaincu, je serai toujours ton secours et je te rendrai célèbre partout. »
Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés !
Le saint du jour présenté aujourd'hui est l'un des saints choisi parmi ceux proposés par l'Église. Chaque jour, l'Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).