« Je suis heureux d’avoir mené ce projet inédit« , se réjouit Jean-Pascal Fridy, délégué diocésain à la Mission universelle du diocèse de Perpignan. Le projet dont il est question, c’est celui du Centre du Bon Pasteur à Phuket (Thaïlande), soutenu par l’Enfance missionnaire, une association qui accompagne – depuis 180 ans – les enfants et les adolescents dans le développement d’un esprit missionnaire.

Le projet du Centre du Bon Pasteur, c’est avant tout une histoire de collaboration. L’histoire commence par la représentation d’une pièce de théâtre. Lors de la Semaine missionnaire mondiale, du 15 au 22 octobre 2023, le service de la mission universelle du diocèse de Perpignan programme : « Le Cinquième Évangile » au sein du théâtre de Toulouges. Dans la salle, une enseignante et une auxiliaire de vie scolaire de l’école Sainte-Marie de Toulouges, intéressées par les notions de coopération missionnaire.

Quelques jours plus tard, elles rappellent Jean-Pascal Fidry. Leurs objectifs ? Proposer et soutenir un projet international dans l’établissement scolaire où elles exercent. Jean-Pascal suggère un projet en lien avec l’Enfance missionnaire. C’est là qu’ils décident tous ensemble de soutenir – en partenariat avec les élèves de l’école primaire – le projet du Centre du Bon Pasteur à Phuket (Thaïlande).

Secourir les enfants birmans réfugiés

Depuis de nombreuses années, la Thaïlande accueille des réfugiés birmans qui fuient la répression militaire. « Le Centre du Bon Pasteur agrandit ses salles de classes car ils ont accueilli récemment 60 enfants supplémentaires», précise Jean-Pascal Fidry, délégué diocésain à la Mission universelle du diocèse de Perpignan. « Ces enfants, sans famille, se retrouvent à la rue. Le Centre du Bon Pasteur leur donne un toit et leur permet d’être scolarisés. » En 2024, le Centre du Bon Pasteur accueille 340 enfants.

Les 250 élèves de l’école Sainte-Marie (Toulouges) répartis en 8 classes différentes ont alimenté eux-mêmes la cagnotte. « J’ai expliqué aux enfants comment ils pouvaient être missionnaires. Ils ont intégré qu’à leurs niveaux, ils ont compris qu’ils pouvaient être missionnaires. » Au fur et à mesure des semaines, les enseignants ont permis d’approcher Pauline Jaricot, son œuvre, et qui elle était.

140 euros récoltés

A ce jour, la cagnotte avoisine les 140 euros. « L’investissement des élèves de l’école a permis de récolter une somme qui va être versée à l’Enfance Missionnaire », soulève Jean-Pascal.  Pour la prochaine Semaine missionnaire mondiale, du 13 au 20 octobre 2024, l’école Sainte-Marie associée, une nouvelle fois à Jean-Pascal Fidry n’exclue pas de continuer ce projet pour « être dans l’esprit de l’Enfance missionnaire. »