Partir pour voyager autrement 2016
La brochure « Partir » veut faire connaitre différentes propositions offertes à un public-jeunes pour des séjours ou des voyages animés par un esprit de service missionnaire. Parfois, on désigne ces voyages du nom de tourisme alternatif, culturel ou humanitaire ! Beaucoup de jeunes (et moins jeunes) sont amateurs de ce type de voyage à l’étranger (et en France ! ). Cet inventaire n’est pas exhaustif. Il a pour objectif de donner des idées qui peuvent se concrétiser aussi autrement !
Pour voyager autrement,
propositions de camps et de voyages d’ouverture missionnaire
Voici trois étapes dans la vie du voyageur.
Trois manières de partir et de revenir.
Trois attitudes.
Le débutant
Le touriste part loin de chez lui… il aime l’exotisme. Il s’affronte à des cultures différentes, des modes de vie étranges, il se plonge avec délice dans des sociétés dont il ne comprend ni la langue ni les coutumes, il communique par une vague langue de gestes… Il profite de son mois de vacances par un voyage à l’étranger. Ensuite, il est content de rentrer chez lui où il retrouve ses repères habituels, la cuisine de sa mère qui n’est peut-être pas la meilleure mais qui lui est familière !
La France, ce n’est pas si mal, dit-il, réconcilié avec sa patrie qu’il critiquait jusqu’alors.
Il est heureux de partir et heureux de rentrer chez lui.
Le progressant
Il ou elle a déjà beaucoup voyagé. Partout il se sent chez lui. Rien ne lui est étranger.
Quelques mots d’anglais baragouiné lui permettent de survivre partout, d’acheter son ticket de bus à défaut de pouvoir vraiment s’entretenir avec les habitants du pays.
Il connait les règles de base du voyage dans le pays de son cœur, car il a lu un bon guide qui lui a appris ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter de faire : do it, don’t do it.
Il a beaucoup voyagé et cette année, il est content, il a ajouté un pays à sa liste de pays traversés.
Il est heureux partout parce que partout, il se sent chez lui.
Le parfait
Il a déjà beaucoup voyagé et n’aspire plus forcément à partir.
Depuis le temps qu’il voyage, en restant longtemps à l’étranger, en parlant la langue du pays, il a beaucoup appris, mais ne saurait pas dire ce qu’il a appris. Il se sent plus que jamais un étranger. Il a du mal à communiquer.
Il a conscience d’être un étranger lors de ses voyages à l’étranger.
Revenu chez lui, il se sent étranger dans son propre pays.
Nous qui croyons faire un voyage à l’étranger, nous nous retrouvons à faire un voyage intérieur. N’accède à la perfection que celui ou celle qui, partout, se découvre étranger et aspire à repartir.
Amis lecteurs de cette brochure, je vous souhaite en 2016 un voyage réussi, plein de découvertes !
P. Antoine Sondag