<!--
-->

« Vers un nous toujours plus grand » par Alfonso Bartolotta, omi

A Nice, Alfonso Bartolotta, Oblat de Marie Immaculée (OMI), imagine un drôle de dialogue avec Eugène, François, Louis, les Oblats, les adhérent(e)s et les jeunes résidents de l’Association « Toit pour toi ».

Je me suis demandé : « Pourquoi écrire ce texte ? » Puis je me suis donné une réponse : « Tout simplement pour partager. » À vrai dire, c’est en lisant le Message pour la 107e Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié, intitulé « Vers un nous toujours plus grand », que j’ai pris le temps de relire l’année 2021.

Comme dans un rêve, j’imagine un dialogue à plusieurs voix – Eugène, François, Louis, les Oblats, les adhérent(e)s et les jeunes – se déroulant sous le « Toit pour Toi », en France, et précisément à Nice.

Nous sommes tous assis, formant un cercle, ainsi la parole peut-elle facilement circuler. Chacun à son tour pourra s’exprimer et partager.

Eugène est le premier à prendre la parole. Du respect pour les aînés.  

Pour ceux qui ne connaissent pas Eugène, il s’agit d’Eugène de Mazenod (1782-1861), fondateur de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, puis archevêque de Marseille et, longtemps après, canonisé par le pape Jean Paul II, le 3 décembre 1995.

Eugène dit qu’il tient, encore aujourd’hui depuis l’approbation des Constitutions et Règles (1826) les mêmes propos pour former et pour encourager les futurs missionnaires, avant leur départ dans le monde au service de l’Église et de l’humanité.

En l’écoutant, je prends des notes dont voici quelques recommandations essentielles, à ne pas oublier, pour aller de l’avant. Il dit que « Nous marchons sur les traces d’un Maître qui s’est fait pauvre à cause de nous. » (CC 19).

Je retiens que Lui, le Maître, choisit l’humilité et la simplicité pour être accessible à tous. Par conséquent, nous sommes tous disciples, à l’écoute de sa Bonne Nouvelle, pour apprendre et mettre nos pas sur les traces de son humilité et de sa simplicité.

Il redit que, en tant que missionnaires, « Nous nous laisserons évangéliser par les pauvres et les marginaux vers qui notre ministère nous envoie, car souvent ils nous font entendre de façon nouvelle l’Évangile que nous annonçons. Attentifs à la mentalité des gens, nous accepterons de nous laisser enrichir par leur culture et par leurs traditions religieuses. » (R 8a).

Je pensais que, après la première formation, « Ca y est, c’est fini ! » Mais non, je constate que je me suis trompé… On dirait qu’il y a une formation permanente, qu’en plus elle continue, et va savoir jusqu’à quand… Qu’il faut encore me laisser évangéliser par les pauvres et les marginaux, comme si l’enseignement du Maître, déjà reçu, ne suffisait pas. En plus, les pauvres c’est Eugène qui le dit nous font entendre de façon nouvelle l’Évangile que nous annonçons. Ça alors ! Je ne comprends plus rien… Je me rends compte pourtant que je dois faire un peu plus d’efforts pour être attentif à la mentalité des gens, acceptant de me laisser enrichir par leur culture et par leurs traditions religieuses. Je pense qu’en effet, il a vraiment raison. On croit souvent, après les longs cursus universitaires, en passant d’une faculté à l’autre, tout savoir sur tout mais, en réalité, on ignore non seulement le monde du peuple auprès duquel nous sommes envoyés mais aussi leur façon de vivre et de croire.

Eugène précise que « L’action de l’Esprit peut conduire certains Oblats à s’identifier aux pauvres jusqu’à partager leur vie et leur engagement pour la cause de la justice ; d’autres, à se rendre présents là où se prennent des décisions qui affectent l’avenir du monde des pauvres. (…) Quel que soit leur travail, les Oblats collaboreront, selon leur vocation, par tous les moyens conformes à l’Évangile, à la transformation de tout ce qui est cause d’oppression et de pauvreté, s’employant ainsi à l’avènement d’une société fondée sur la dignité de la personne créée à l’image de Dieu. » (R 9a).

Je devrais invoquer davantage la présence de l’Esprit, au début de chaque journée et non seulement de temps en temps, pour m’identifier aux pauvres jusqu’à partager leur vie et leur engagement pour la cause de la justice. Eugène insiste sur le fait que par mon travail et bien sûr celui de chacun, selon sa propre vocation – je devrais collaborer par tous les moyens conformes à l’Évangile, à la transformation de tout ce qui est cause d’oppression et de pauvreté, et m’employer ainsi à l’avènement d’une société fondée sur la dignité de la personne créée à l’image de Dieu. Tout être humain, partout dans le monde, indépendamment de sa croyance ou de sa non-croyance, a sa propre dignité, qui doit être respectée, ainsi que celle d’autrui.       

Je me rends compte à quel point les paroles d’Eugène sont actuelles : « Face aux exigences de notre mission et devant les besoins à combler, nous nous sentons parfois faibles et démunis. » Il est gentil en disant parfois car dans la vie de tous les jours, pour être sincère, le parfois devient souvent… Il y a toujours de quoi se décourager. Puis je m’aperçois que je ne suis pas le seul car cela arrive aussi à d’autres personnes y compris à mes confrères, à d’autres familles et foyers, aux communautés religieuses masculines et féminines, et même à certaines

Provinces oblates… Notre cher aîné, Eugène, dans sa sagesse me fait remarquer justement que « C’est alors que nous pouvons – et je peux – apprendre beaucoup des pauvres, spécialement la patience, l’espérance et la solidarité. » (CC 20). Pauvre de moi ! Rarement j’y ai pensé, dans mes nombreuses années de vie religieuse et missionnaire.

En disant toute ma reconnaissance au sage Eugène, j’ai envie de lui poser une question. « Quels conseils donneriez-vous, grâce à votre expérience de vie et de foi, aux nouvelles générations ? » Voici son éclairante réponse : « Partout, en effet, notre mission – y compris la mienne et celle de toute communauté et Province Oblate – est d’aller vers ceux dont la condition réclame à grands cris une espérance et un salut que seul le Christ peut apporter en plénitude. » Je prends note surtout de l’importance de l’adverbe partout ; Eh oui, ça veut dire en tous lieux, peu importe la métropole, la ville, la banlieue, le quartier, la zone rurale, la forêt, le désert, le pôle nord, le pays, le continent, etc. Pareillement, peu importe auprès de quel peuple, et quelle activité missionnaire j’irai y accomplir… Je retiens l’essentiel de son message : « Ce sont les pauvres aux multiples visages : c’est à eux qu’il faut donner la préférence. » (CC 5).

À la fin du partage, Eugène nous livre un tout petit dernier conseil, à ne pas oublier, l’importance d’être véritablement « très proches des gens avec lesquels ils travaillent, et sans cesse attentifs à leurs aspirations et aux valeurs qu’ils portent en eux. » (CC 8). La mission est une belle aventure. Elle nous permet d’aller à la rencontre de l’autre et de nous enrichir mutuellement.

François est le second à prendre la parole. Du respect pour la hiérarchie. 

Pour ceux qui ne connaissent pas François, il s’agit de Jorge Mario Bergoglio – sa véritable identité dès sa naissance, le 17 décembre 1936, à Buenos Aires (Argentine). Jésuite (membre de la Compagnie de Jésus), puis archevêque de Buenos Aires et actuellement évêque de Rome et pape de l’Église catholique, sous le nouveau nom de François, suite à son élection, le 13 mars 2013.

Lui aussi, depuis le début de son ministère pontifical, tient à former et à encourager non seulement les chrétiens mais aussi toutes les personnes de bonne volonté pour le bien de l’Église universelle et de toute l’humanité.

Dans tous ses écrits officiels, il s’adresse à tout le monde. Voici quelques exhortations, qui m’interpellent, suggérées dans le Message pour la 107e Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié : « Vers un nous toujours plus grand » (26 septembre 2021).

Il rappelle, tout simplement, que « Dieu nous a créés homme et femme, des êtres différents et complémentaires pour former ensemble un nous destiné à devenir toujours plus grand avec la multiplication des générations. »

Ses paroles me font comprendre l’importance de la spécificité et de l’unicité de chaque individu qui constituent notre différence. Au cœur de la différence il y a donc la richesse propre à chaque être humain, socle essentiel et nécessaire voire complémentaire pour construire l’harmonie du vivre ensemble avec nos semblables.

François présente les risques réels de certaines dérives néfastes au bien commun et à la collectivité. « Les nationalismes fermés et agressifs et l’individualisme radical émiettent ou divisent le nous, tant dans le monde qu’au sein de l’Église. Et le prix le plus élevé est payé par ceux qui peuvent le plus facilement devenir les autres : les étrangers, les migrants, les marginaux, qui vivent dans les périphéries existentielles. »

Je pense qu’il désire inviter chacune et chacun à prendre conscience que nous sommes tous de passage sur cette terre et qu’il faut prévoir et envisager un avenir meilleur pour les générations futures. « En réalité, nous sommes tous dans le même bateau, et nous sommes appelés à nous engager pour qu’il n’y ait plus de murs qui nous séparent, qu’il n’y ait plus les autres, mais un seul nous, aussi grand que toute l’humanité. »

C’est une exhortation positive pour nous impliquer activement, là où nous sommes, et mettre au service de notre entourage nos talents respectifs afin de créer des liens d’amitié et de fraternité. Autrement dit, ne pas se contenter d’être des spectateurs passifs mais devenir des protagonistes actifs où chacune et chacun a bien son rôle à jouer pour que la vie soit belle.

« Dans la rencontre avec la diversité des étrangers, des migrants, des réfugiés et dans le dialogue interculturel qui peut en naître, nous avons l’opportunité de grandir en tant qu’Église, de nous enrichir mutuellement. »

François aime utiliser certains verbes comme « sortir », « aller vers », « rencontrer », « accueillir ». C’est sa manière paternelle de faire, en tant que pasteur et guide, pour le bien et le bonheur de ses enfants – spirituellement parlant – de ses petits-enfants et même de ses arrière-petits-enfants. Je la reçois comme la transmission de l’héritage des valeurs auxquelles il croit, depuis longtemps.

« Aujourd’hui, l’Église est appelée à sortir dans les rues des périphéries existentielles pour soigner les blessés et chercher les perdus, sans préjugés ni peur, sans prosélytisme, mais prête à élargir sa tente pour accueillir tout le monde. Parmi les habitants des périphéries, nous trouverons de nombreux migrants et réfugiés, des personnes déplacées et des victimes de la traite, auxquels le Seigneur veut que Son amour soit manifesté et Son salut proclamé. (…)

La rencontre avec les migrants et les réfugiés d’autres confessions et religions est un terrain fécond pour le développement d’un dialogue œcuménique et interreligieux sincère et enrichissant. »

Le moment est venu d’adresser une dernière question à François. « Après vos multiples voyages et visites, en parcourant la planète, vous avez constaté la complexité des situations qui inquiètent l’humanité d’aujourd’hui. Comment voudriez-vous voir le monde ? »

« L’avenir de nos sociétés est un avenir “en couleurs”, enrichi par la diversité et les relations interculturelles. C’est pourquoi nous devons apprendre aujourd’hui à vivre ensemble en harmonie et dans la paix. (…) Nous sommes appelés à rêver ensemble. Nous ne devons pas avoir peur de rêver et de le faire ensemble comme une seule humanité, comme des compagnons de route, comme les fils et filles de cette même terre qui est notre maison commune, tous frères et sœurs. » Son message final est plein d’espérance et inspire la confiance. C’est à nous maintenant de jouer et de colorier notre monde.

L'Américain est le 13ème Supérieur général de la Congrégation des Missionnaires oblats de Marie Immaculée.

Louis est le troisième à prendre la parole. Du respect pour le Supérieur général.

Pour ceux qui ne connaissent pas Louis, il s’agit de l’actuel successeur d’Eugène de Mazenod. Louis Lougen (né en 1952 à Buffalo, New York, USA), religieux oblat depuis 1973, prêtre en 1979, puis missionnaire au Brésil. Élu 13e Supérieur général de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée en 2010, actuellement dans son second mandat.

Louis, dans sa responsabilité de Supérieur général, est le garant du charisme oblat pour les 3.493  membres – dont 614 jeunes religieux en formation première – présents en 70 pays sur les cinq continents (selon la source des statistiques oblates officielles de janvier 2022). Dans ses lettres officielles, il ne s’adresse pas seulement aux Oblats mais aussi aux sœurs et frères laïcs engagés qui désirent à la fois approfondir et vivre le charisme oblat, et auprès des différentes missions et activités missionnaires gérées par les Oblats de par le monde.

Louis, dans la lettre du 11 février 2022, sollicite tous les Oblats et les laïcs – femmes, hommes, jeunes engagé(e)s et associé(e)s – à prier et à réfléchir dans l’attente du 37e Chapitre général sur le thème : « Pèlerins d’espérance en communion » qui se déroulera à Nemi (Italie), du 14 septembre au 14 octobre 2022.

Il nous invite à savoir relire les conséquences négatives causées par le fléau de la pandémie planétaire, la Covid-19, qui ont secoué et déstabilisé toutes les dimensions de l’existence humaine.

« Nous sommes témoins de divisions croissantes dans de nombreuses sociétés et dans l’Église. Le scandale des abus dans l’Église continue de se répercuter dans les médias. Des migrations massives, alimentées par la persécution religieuse, la guerre, l’injustice économique et le changement climatique affligent le monde. Dans ce contexte, nous reconnaissons la nécessité de cultiver la patience, l’intériorité, la discipline personnelle et la créativité. La crise nous appelle à la conversion et nous met au défi d’être fermement enracinés en Dieu et dans la communauté. »

Une pressante invitation, à mon avis, à redécouvrir non seulement la source et la racine de la foi en Dieu et de notre vie chrétienne mais aussi les origines de notre charisme oblat, tel que l’ont vécu Eugène et ses premiers compagnons.

Je suis convaincu que l’appel à la conversion et au renouvellement, tant personnel que communautaire, est une grâce à demander et qui nous est offerte sans cesse. En effet, « Le Chapitre général est la plus haute autorité de la Congrégation et un temps privilégié de réflexion et de conversion communautaires. (…) Un temps de discernement communautaire et de lecture des signes des temps, pour entendre l’appel du Seigneur aujourd’hui. »

Une extraordinaire occasion pour se retrouver, dans la richesse de nos différences, et pouvoir libérer la parole, se mettre à l’écoute des aînés et des jeunes générations et vice-versa, partager les joies et les réussites et aussi les souffrances et les échecs dans nos diverses activités missionnaires, afin de mieux répondre aux appels et aux défis dans l’Eglise et dans le monde qui nous entoure. « Prenez le temps d’écouter la sagesse et le point de vue de nos aînés. Que nous disent ces différents groupes ? Quelle direction nous indiquent-ils en tant que missionnaires ? Quels défis nous présentent-ils ? »

Ensemble oser trouver et envisager quelques possibles solutions, rêver et inventer pour un avenir meilleur pour nous et les générations futures « afin de vivre fidèlement ce charisme précieux, don du cœur de saint Eugène qui aimait passionnément le Christ Jésus, l’Église et les pauvres. »

Les Oblats et les jeunes résident(e)s. Du respect pour les confrères et les jeunes.

Après les paroles des trois intervenants – Eugène, François et Louis – c’est le temps de présenter la réalité du « Toit pour Toi » et l’expérience vécue en 2021 par les Oblats, les jeunes résidents et les adhérent(e)s de ladite association.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, l’Association « Toit pour Toi » est une structure créée en 2010 par les Oblats – le père Greg Skicki (Pologne) et le frère Jacques Langlet (France) – pour répondre à un besoin : accueillir les jeunes en difficulté et à la recherche d’insertion sociale, leur donnant un toit, un lieu de vie pour une période de six mois au maximum (pour 8 places).

Dès le début et jusqu’à présent, l’Association a été gérée par les Oblats, en binôme : un prêtre et en frère. Nous sommes au troisième : après le père Greg (Pologne) et le frère Jacques (France), puis encore le père Greg et le frère Mariusz Lorenc (Pologne), il est actuellement assuré par le frère Mariusz et le père Alfonso Bartolotta (Italie).

En 2021, nous avons accueilli 21 jeunes résidents, parmi lesquels 19 jeunes hommes et 2 jeunes femmes. Au cours de l’année, 16 jeunes sont partis, après leur séjour dans l’Association. 13 jeunes ont trouvé un logement durable et 3 sont partis vers une destination inconnue.

Leurs origines sont toujours très variées. Les jeunes résidents constituent donc un véritable mélange et brassage de cultures, repésentant 10 nationalités différentes (cf. carte) : 8 du Bangladesh, 7 de Guinée-Conakry, 1 du Venezuela, 1 de Tunisie, 1 de Russie, 1 des Comores/Madagascar, 1 d’Italie/Tunisie, 1 de France/Honduras.

L’âge des résidents était compris entre 18 et 28 ans : 12 jeunes de dix-huit ans – arrivés dès leur sortie du foyer de l’enfance – 3 de dix-neuf ans, 1 de vingt ans, 2 de vingt-et-un an, 1 de vingt-deux ans, 1 de vingt-cinq ans et 1 de vingt-huit ans.

Il faut dire aussi qu’en 2021, malheureusement, 3 jeunes hommes ont été renvoyés parce qu’ils n’ont pas respecté la charte, malgré plusieurs avertissements.

Quant à notre fonctionnement, c’est toujours la même démarche : collaborer de plus en plus avec les différents centres sociaux qui œuvrent localement pour l’insertion des jeunes en difficulté ou en situation précaire. En lien avec les travailleurs sociaux, nous avons pris 31 rendez-vous, pour pouvoir rencontrer individuellement chaque jeune, faire connaissance et présenter la charte de notre Association. En tenant compte du programme professionnel (ou de formation) des jeunes, nous avons accepté et fixé le jour et l’heure de ces rendez-vous.

La pandémie de Covid-19 a bouleversé et déstabilisé le rythme ordinaire de l’Association, y compris le programme de formation et de contrat professionnel en alternance des jeunes résidents. Grâce à l’effort de toutes et tous, en respectant les consignes sanitaires, nous n’avons remarqué heureusement aucun problème de santé.

Toujours à cause de la pandémie, nous avons pris moins de repas ensemble – généralement une fois par semaine – en tout, 18 repas ont été préparés par les jeunes résidents, chacun à tour de rôle, comme d’habitude, préparant le repas pour tout le groupe.

Les adhérents de l’Association. Du respect pour les bénévoles.

Le groupe des adhérents est composé de 23 personnes (18 femmes et 5 hommes), toutes et tous volontaires et bénévoles. Nous nous retrouvons plusieurs fois dans l’année pour programmer, échanger, préparer et réfléchir autour des réalités vécues par les jeunes. Une fois par an, nous préparons et animons une veillée de prière pour le Carême.

Le groupe, bien soudé depuis les débuts de l’Association, est dévoué et toujours prêt à donner un coup de main : collecte, réception et tri du matériel pour préparer la brocante « Vide tiroirs », au profit de l’Association et des jeunes résidents.

Une autre activité, « Opération confitures », consiste à récolter les fruits de saison, à préparer les confitures et à les vendre le dernier week-end du mois, aux sorties des messes. En 2021, grâce au dévouement de cinq dames, ont été préparés 464 pots de confiture de douze goûts différents : 301 d’orange amère, 40 d’abricot, 22 de reine-claude, 21 de mandarine, 20 de kumquat, 20 d’abricot/nectarine, 12 de mirabelle, 11 de fraise/framboise, 10 de prune, 5 de figue et 2 de mangue.

Nous sommes contents pour et avec les jeunes pour les fruits de leur réussite. Ce sont les premiers pas vers un avenir meilleur pour leur bonheur.

Alfonso Bartolotta, omi,

Supérieur de la communauté des Oblats de Nice

Sur le même thème