Témoignage du Père Andrien Taha
Témoignage du P. Andrien Taha, prêtre fidei donum qui rentre après 6 ans de mission pastorale en France.
Originaire du diocèse de Man, en Côte d’Ivoire, le Père Andrien Taha est arrivé en France le 10 septembre 2011. Nommé prêtre accompagnateur de l’équipe de la Pastorale des Migrants pour le diocèse de Laval, il partage les fruits de sa mission avant de retourner au pays, fin juin 2017.
L’accueil réservé au prêtre fidei donum est primordial : les préjugés doivent être dépassés.
Les prêtres venus d’ailleurs sont-ils bien placés pour souligner le côté universel de l’Église ?
Pour un prêtre venu d’ailleurs, l’Église est la même partout. Même si certaines réalités diffèrent d’une Église locale à une autre, c’est vrai. En tant qu’Africain, ce n’est parce que j’ai vécu en Europe que je suis déraciné, comme un sapin qui a quitté son pays pour venir ici. Il y a toujours quelque chose de ma culture qui me permet d’être en lien avec les autres et de vivre aussi ma mission, ma foi. Ca, je ne peux pas l’oublier.
Quel regard portez-vous sur les échanges de prêtres entre l’Europe et l’Afrique ?
C’est une excellente idée qui doit continuer. Ces échanges font la richesse de l’Église. Ils permettent de s’entraider mutuellement.
Je crois qu’un prêtre fidei donum se doit être l’image d’une Église universelle. Les missionnaires français et européens sont venus évangéliser mon pays. Je pense que si l’opportunité se présente, selon le diocèse, et s’il y a accord, il n’y a pas de raison que je n’encourage pas à un confère à vivre la mission ailleurs, en France en particulier.
L’Europe nous a évangélisés. Mais quand les missionnaires partaient en Afrique, ils avaient la chance de faire découvrir la nouveauté du christianisme.
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P. Andrien Taha
Juin 2017
Sur ce sujet, on lira aussi : Préparer le retour d’un prêtre fidei donum dans son diocèse d’origine