Projet de rapprochement SNMUE-SNPMPI
Le rapprochement entre le Service national de la Mission universelle de l’Église (SNMUE) et le Service national de la Pastorale des migrants et des personnes itinérantes (SNPMPI) soulève plusieurs questions. Voici trois réponses aux questions les plus fréquemment posées.
Trois questions sur le projet de rapprochement SNMUE-SNPMPI
- Le rapprochement des deux services nationaux implique-t-il automatiquement un rapprochement des services diocésains ?
Non. Le processus de rapprochement est un projet de la Conférence des évêques de France et correspond à une restructuration interne de la CEF. Chaque évêque est libre d’organiser, comme il l’entend, les services pastoraux de son diocèse. En effet, il n’existe aujourd’hui aucun diocèse français dont l’organigramme corresponde exactement à celui de la CEF.
- Le réseau de la Mission universelle et le réseau de la Pastorale des migrants seront-ils accompagnés et animés comme s’il s’agissait d’un seul et même réseau ?
Non. Chaque réseau continuera à avoir son propre coordinateur. Le rapprochement des deux services permettra de renforcer les passerelles (qui existent déjà) entre les différents réseaux et d’enrichir le traitement des problématiques communes par une approche complémentaire, mais l’originalité et la spécificité des différentes missions pastorales seront toujours respectées.
- Quels sont les avantages du rapprochement des deux services nationaux ?
Pour le Service national de la mission universelle de l’Église, le rapprochement avec le Service national de la pastorale des migrants constitue une occasion de mieux comprendre la richesse et la complexité de la vocation missionnaire : ce n’est pas seulement la volonté de partir évangéliser des terres lointaines, mais c’est la vocation propre à tous les baptisés et à toutes les paroisses locales, qui vivent de plus en plus le défi de la rencontre, de l’accueil et du dialogue avec des hommes et des femmes des quatre coins du monde.
Pour le Service national de la pastorale des migrants, le rapprochement avec le Service national de la mission universelle de l’Église offre l’opportunité d’élargir le regard porté sur le défi de la mobilité humaine, trop souvent appréhendée sous le seul angle de la solidarité, en réévaluant l’importance de la dimension de catholicité et en affirmant clairement la mission comme horizon.
Carlos Caetano, cs
Directeur du Service national de la mission universelle de l’Église
Directeur du Service national de la pastorale des migrants et des personnes itinérantes