SMJ, un camp missionnaire pour faire vivre aux ados la fraternité et le partage

Anaëlle (au centre) au camp « Service Missionnaire des Jeunes » 2020 du diocèse d’Angers.

Plus de 60 adolescents, âgés de 14 à 16 ans, sont déjà inscrits au camp « Service missionnaire des jeunes » (SMJ), organisé par le Service de la Mission universelle du diocèse d’Angers à Pénestin, en Bretagne, du 25 au 29 août 2021. Explications d’Anaëlle, animatrice et coordinatrice.

« Etre proche de ceux qui sont loin, sans être loin de ceux qui sont proches ». Anaëlle, 22 ans, étudiante en histoire de l’art, a fait sien le leitmotiv du « Service missionnaire des jeunes ». Une proposition missionnaire qui a fêté ses 50 ans en 2019 !

Cet été, à sa mission d’animation s’ajoute une fonction « plus administrative » de coordination : suivi des réservations, impression des carnets de chants, etc. Elle-même a vécu l’expérience des camps missionnaires et fait partie de l’équipe d’animation depuis plusieurs années. La « bonne entente entre les animateurs » est un gage de pérennité. D’autant plus qu’ils sont bénévoles, ce qui permet de proposer des tarifs attractifs. « Pour certains jeunes, ce camp est leur seul temps de vacances » souligne-t-elle.

Tout l’enjeu de ces sessions est de les aider à « vivre la fraternité, la solidarité, le partage ». A cet âge, « on est en pleine recherche, et il est important de s’ouvrir et de se tourner vers les autres pour ne pas se renfermer sur soi-même » analyse Anaëlle. Elle se souvient d’un pèlerinage à Lourdes et surtout de rencontres internationales à Taizé, qui lui ont donné le goût de la rencontre et l’expérience de l’Eglise universelle.

15 animateurs pour encadrer les adolescents

Au programme, sur le thème « retour vers le présent », des journées avec une dynamique qui va crescendo : « Vie dans le camp » (avec préparation de sketches pour se présenter et temps d’équipe pour se rencontrer et apprendre à se connaître), « Moi et les autres », « Moi et Dieu », « Moi et le monde ».

Elles sont structurées par la prière du matin, avant le petit déjeuner, suivi de grands jeux de réflexion mais aussi des courses d’orientation ou des randonnées, dans la matinée. A midi, la célébration eucharistique est facultative, « mais obligatoire le dimanche et le vendredi, jour de la veillée de réconciliation » précise la responsable. La dimension vocationnelle n’est pas oubliée puisqu’un prêtre est présent tout au long du camp, « à disposition des jeunes ».

Les activités de l’après-midi pourront se dérouler à la plage car Pénestin est au bord de la mer, être des temps libres ou en équipe d’une dizaine de jeunes. Et après le dîner, la veillée ! Cette année, les jeunes écouteront notamment le témoignage d’une religieuse missionnaire en Afrique. Certains animateurs ont eux aussi vécu une expérience sur ce continent.

D’ailleurs, les encadrants, dont la mixité reflète celles des participants, se retrouveront pour relire la journée et approfondir certains sujets. Plusieurs sont issus du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC). « Chacun a un lien à l’Eglise, poursuit-elle. Ce camp s’inscrit aussi dans leur cheminement de foi ».

Claire Rocher (SNMM)

Pas de portables pendant 5 jours !

Beaucoup sont déjà passés par le « Camp Terres Lointaines », destiné aux 11-13 ans. « Ils connaissent déjà l’ambiance du camp. Certains viennent de la même paroisse. Rares sont ceux qui ne connaissent personne. Les nouveaux sont très vite accueillis au sein du groupe et se font de très bons amis » précise encore Anaëlle. Les jeunes savent qu’ils ne pourront pas utiliser leur portable, à part le soir, dans un petit temps de transition. « C’est nous qui les prenons en photos ! Ils sont adorables. Ils ont vraiment envie d’être là. Les échanges sont intéressants car ils développent une réflexion d’adulte ».

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