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Réunion Afrique-Europe des évêques : SCEAM-CCEE

Mgr L. Dognin, évêque de Quimper et Léon, et président de la Commission de la mission universelle, représentait la France à la réunion conjointe Afrique-Europe des évêques SCEAM-CCEE.

Réunion Afrique-Europe des évêques : SCEAM-CCEE

Réunion Afrique-Europe des évêques : SCEAM-CCEE

Les délégations d’évêques des deux continents, Afrique et Europe, se sont réunies du 12 au 15 avril 2018, à Fátima, au Portugal, pour échanger sur le sens de la mondialisation pour l’Eglise et pour les cultures en Europe et en Afrique. Cette réunion était organisée conjointement par le CCEE et le SCEAM.

Le Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE) réunit les 33 Conférences Episcopales Européennes actuelles, représentées par leurs Présidents. Son Président actuel est le Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes; ses Vice-présidents sont le Cardinal Vincent Nichols, Archevêque de Westminster et Mgr. Stanisław Gądecki, Archevêque de Poznań. Le Secrétaire général du CCEE est Mgr Duarte da Cunha. Le siège du secrétariat se trouve à Saint-Gall (Suisse).

Le Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) comprend les 37 Conférences Episcopales Nationales et les huit Conférences Episcopales sous-régionales en Afrique. Le Président est Mgr. Gabriel Mblingi, Archevêque de Lubango (Angola). Le premier Vice-président est Mgr Mathieu Madega Lebouakehan, évêque de Mouila (Gabon); le deuxième vice-président est Mgr Sithembele Anton Sipuka, évêque de Mthatha (Afrique du Sud). Le Secrétaire Général est le Rév. Père Joseph Komakoma. Le Secrétariat est basé à Accra, au Ghana.

L’Église appelle au respect de la création, de l’écologie humaine, de l’humanisme intégral, de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et doté d’une dignité intrinsèque

L’objectif de ce type de rencontre est de promouvoir la collaboration pastorale entre les évêques catholiques des deux continents.

Dans le communiqué final diffusé lundi 16 avril, après être revenus sur les avantages qu’offre la mondialisation au service de «la justice et (de) la paix, dans le partage des richesses spirituelles et matérielles localement et dans le monde entier», les évêques se sont arrêtés sur les aspects négatifs de la mondialisation.

«Lorsqu’elle est tant marquée par le péché telle qu’elle se présente souvent aujourd’hui, la mondialisation tend à creuser un profond fossé entre riches et pauvres, entre puissants et faibles», écrivent les évêques. «Elle accroit la lutte pour le pouvoir, pour augmenter le profit et l’hédonisme ; elle détruit l’héritage de la grande culture, de la spiritualité et de la dignité humaine, alors qu’elle déclenche une déconstruction des fondements de l’existence comme étant un droit inconditionnel à la vie», insistent-ils.

Face aux dangers que fait peser cette mondialisation sur l’humanité, les évêques prônent «une vigilance active et courageuse des prêtres, des personnes consacrées, des laïcs, de tous les croyants et des personnes de bonne volonté.» Et d’insister : «l’Église appelle au respect de la création, de l’écologie humaine, de l’humanisme intégral, de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et doté d’une dignité intrinsèque».

Communiqué final de la réunion de Fátima

 

 

 

 

 

 

 

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