Le tournant missionnaire des communautés chrétiennes
On sait que le pape François ne cesse d’appeler à une « transformation missionnaire » de l’Eglise… il utilise aussi d’autres mots : la conversion missionnaire, une Eglise en sortie…
Autant de mots et d’expression pour souligner que l’Eglise est missionnaire par nature. Ce n’est pas une activité optionnelle, à effectuer si on a le temps ou le goût de le faire. L’Eglise est ou doit être missionnaire. C’est-à-dire chaque communauté chrétienne doit l’être, chaque chrétien doit l’être. Ce que le pape appelle : un disciple-missionnaire. Avec un trait d’union pour souligner que missionnaire n’est pas un adjectif qui qualifie le disciple (le chrétien). Devenir missionnaire est une caractéristique du disciple.
Le synode de 2012 avait dit cela par la voix des évêques rassemblés à Rome. Leurs conclusions ont été publiées par le pape dans l’exhortation apostolique : Evangelii Gaudium (la Joie de l’Evangile).
Les évêques du Québec ont pris ces exhortations très au sérieux et ont publié une réflexion sur le point de savoir comment mettre cela en pratique dans le contexte particulier du Québec. Il s’agit du document publié ici en pièce jointe : Le tournant missionnaire des communautés chrétiennes. Devenir une Eglise en sortie à la suite de la Joie de l’Evangile.
Ce document peut inspirer beaucoup de Français. A certains égards, la situation de la France est comparable à celle du Québec : un passé chrétien brillant, un présent difficile fait d’indifférence religieuse, de déclin des pratiques catholiques officielles, une difficulté pour l’Eglise à se faire entendre dans l’espace public… Aussi, on lira avec profit ce document publié par l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.